Final Fantasy Dissidia 012 Duodecim | |
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Sortie France : 25 Mars 2011 Sortie USA : 22 Mars 2011 Sortie Japon : 3 Mars 2011 |
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Type : Combat | |
Nombre de joueurs : 1 à 2 joueurs | |
Acheter le jeu : Site Eidos | |
Site officiel |
Dissidia premier du nom avait fait l’effet d’une bombe lors de son annonce. Il avait la lourde tâche de marcher sur les traces d’Ergheiz qui avait été le premier jeu de combat de Square-Enix (Squaresoft à l’époque) avec les personnages de Final Fantasy. Contrairement à son aîné, Dissidia a en grande partie rempli sa mission et s’est révélé être un succès commercial. Le principe est simple, faire combattre les gentils et les méchants des Final Fantasy dans des arènes tirées de la saga. A la manière d’un Kingdom Hearts, les différents mondes de Final Fantasy se mélangent ici pour donner un cocktail explosif. Avant d’aller plus loin, sachez que Duodecim ressemble fortement au premier épisode et la différence ne se fait que sur quelques ajouts et quelques modifications. Ce test est basé sur une trentaine d’heures.
Il n’y a pas à dire, Square-Enix maîtrise parfaitement la portable de Sony. La qualité graphique est effectivement excellente et on s’étonne toujours de voir une tels graphismes sur une console portable. Les personnages sont parfaitement bien modélisés et c’est un plaisir d’apercevoir ceux des anciens opus en 3D. Kain gagne ainsi en prestance et nous impressionne par sa carrure. Un soin tout particulier a été apporté sur les personnages puisqu’ils constituent le point central du jeu. Les décors ne sont cependant pas en reste, on redécouvre avec plaisir des endroits que l’on a autrefois parcouru. La modélisation est une fois de plus au summum, et on n’a aucun mal à reconnaître l’origine des arènes. Les menus ressemblent fortement à Dissidia premier du nom, et on ne s’en plaindra pas tant ceux-ci sont agréables. Enfin les scènes cinématiques sont magnifiques et nous offrent de surcroît le plaisir de voir nos personnages préférés remis au goût du jour. Il y a cependant un petit défaut sur la plupart des scènes avec le moteur du jeu : un petit halo flou autour des personnages.
L’OST de Duodecim est composée de musiques originales ou retravaillées de la saga Final Fantasy auxquelles s’ajoutent quelques musiques supplémentaires. Du coup si vous êtes un habitué des OST Final Fantasyenne, vous adorerez celle de Duodecim. Les morceaux choisis spécialement pour cet épisode sont meilleurs que ceux qui l’avait été pour le premier épisode. Cependant on se demande toujours comment se fait la sélection, puisqu’il est possible d’avoir une OST dantesque simplement en reprenant les meilleurs morceaux, or certains sont vraiment inintéressants. Les musiques du jeu en lui-même sont agréables et se révèlent être de très bonne qualité. A noter que l’OST est conséquente avec 3 CDs et plus de 70 musiques. On en a pour notre argent !
Voilà le point central du jeu : son gameplay. Si vous avez déjà joué au premier opus vous ne serez pas surpris. Le principe est simple, un combat oppose toujours deux adversaires qui combattent dans une arène. Les combattants peuvent se mouvoir dans les airs et sur le sol. Ils ont à leur disposition deux types d’attaque : les attaques de bravoure et les attaques HP. Le premier type d’attaque permet de capitaliser un certain nombre de points. Une fois que suffisamment de points ont été récupérés grâce à ce genre d’attaque, on utilise une attaque HP afin d’enlever des HP à l’adversaire. Si l’attaque réussit il perd alors autant de HP que l’attaquant possédait de bravoure. Mais attention, après avoir réussit une attaque HP, votre bravoure retombe à 0 et vous êtes vulnérable. Si un adversaire exécute une attaque de bravoure à ce moment là, il peut réaliser un break. Votre bravoure est alors brisée et remonte légèrement et votre adversaire gagne un bonus important de bravoure égal à la bravoure du stage, un nombre qui évolue en fonction du combat. Cependant si vous exécutez une attaque de bravoure directement après avoir réussit une attaque HP, vous avez de grandes chances d’infliger un coup critique à votre adversaire. Il faut donc toujours réfléchir aux risques encourus et ce qu’ils peuvent rapporter en contrepartie. A noter que vous pouvez breaker votre ennemi à tout moment, pas seulement après qu’il ait effectué une attaque HP, il faut juste descendre sa bravoure en dessous de 0.
Votre personnage possède donc une jauge de HP et une jauge de bravoure mais il y a également deux autres jauges. La première est la jauge d’EX énergie. Cette jauge se remplit lentement lorsque vous récupérer de petites boules d’énergie à chaque coup donné dans le combat et rapidement lorsque vous récupérez des bonus EX. Une fois la jauge remplie, vous avez plusieurs possibilités. Soit vous passez en EX Mode pour bénéficier de plusieurs avantages (regen, coups critiques…) et pour exécuter une attaque ultime (si vous arrivez à toucher votre ennemi avec une attaque HP), soit vous l’utilisez pour échapper à une attaque HP de l’adversaire, il sera alors ralentit et à votre merci. Selon la situation dans laquelle vous êtes, votre décision ne sera pas toujours la même. La deuxième jauge est quelque chose de nouveau pour cet épisode. Car oui tout ce dont je vous ai parlé un peu plus haut existe déjà dans le premier opus. Cette jauge, de deux parties, vous permet d’appeler à l’aide un assist character, un personnage qui apparaît pour vous donner un coup de main. Plus vous combattez et plus cette jauge se remplit vite. Elle peut également se remplir à moitié ou complètement sous certaines conditions. Si votre jauge est remplie au premier niveau, le personnage invoqué tentera une attaque de bravoure contre votre ennemi, si vous votre jauge est remplie au deuxième niveau, il tentera cette fois une attaque HP. C’est un véritable plus puisque cela permet d’établir différentes stratégies.
Vous avez également la possibilité de changer le personnage qui vous assiste. On retrouve également le système de matérias à l’identique. Les matérias vous octroient un bonus ou inflige un malus à votre adversaire de façon automatique pour certaine et de façon manuelle pour les autres. Les bonus vous permettent par exemple de tripler votre bravoure au bout d’un certain intervalle de temps, de vous protéger contre un break… tandis que les malus feront diminuer la bravoure votre adversaire, l’empêcheront d’utiliser sa matéria… Quoi qu’il en soit, les matérias ont une importance capitale dans votre réussite au combat et combattre sans en posséder reste toujours dangereux. Tout comme Dissidia premier du nom, il est possible de bloquer ou d’esquiver les coups de son adversaire. Pour l’esquive vous n’éprouverez aucun soucis, par contre c’est un véritable calvaire si vous souhaitez bloquer les attaques de votre adversaire. C’est en effet très compliqué d’utiliser le système de block, pourtant très efficace dans la majorité des autres jeux de combat. C’est un des défauts qui n’a pas été corrigé dans Duodecim et c’est vraiment irritant. Non seulement c’est compliqué de le faire au bon moment mais certaines attaques brisent votre garde, on se retrouve donc rapidement à n’utiliser que l’esquive. Le gameplay est complètement différent en fonction du personnage, certains sont plus efficaces de loin, d’autres de près, certains affectionnent les niveaux aériens tandis que d’autres sont plus à l’aise sur la terre ferme… Bref il y en a pour à peu près tous les goûts. Ce qui fait qu’on ne s’ennuie pas, on ne se lasse pas de combattre.
Je tiens cependant à faire remarquer que tout comme son aîné, Duodecim souffre d’un problème d’équilibre notoire. Pour faire simple pendant la majorité du jeu, les combats vont être ultra simples et vous n’aurez pas de difficulté particulière puis tout d’un coup les choses vont se corser. C’est le cas notamment de certains ennemis du mode histoire (rares cela dit) et du labyrinthe. Etant donné qu’il est très dur et très long d’acquérir de bonnes pièces d’équipement (sauf pour le labyrinthe), vous êtes souvent en retard en comparaison de vos ennemis. Il y a aussi les ennemis en Nemesis qui évite 95% des coups et tapent bien plus fort que vous. Enfin certains ennemis enchaînent parfois les coups à une telle vitesse qu’il n’est rien possible de faire. Citons par exemple Chaos qui est démesurément trop fort, ok c'est un dieu et c'est un boss de fin, mais il y a des limites. Essayez de combattre Chaos au même niveau que votre personnage et sans équipement ultime... C’est un énorme problème du jeu qui mettra à rude épreuve les nerfs des joueurs, mêmes les plus calmes. J’ai plusieurs fois hésité à balancer la console contre le mur.
Ce qui a fait le succès de Dissidia, ce n’était pas seulement son aspect combat, c’est également sa composante RPG. C’est un parfait mix entre les deux genres, c’est pourquoi les adeptes du RPG y trouve également leur compte. Il y a d’ailleurs la possibilité de jouer les combats en mode RPG pour les plus férus. Les autres ne seront pas en reste, puisqu’il leur faudra récupérer les meilleures pièces d’équipement pour tous leurs personnages. Car une fois encore dans cet opus, le plus important reste l’équipement. Si vous traînez avec un chapeau pointu et une flûte en guise d’arme, je ne donne pas cher de votre peau. Le problème c’est que les meilleures pièces sont très dures et très longues à obtenir, ce qui se révèle réellement frustrant. Surtout que les ennemis n’ont pas ce problème. A 30 heures de jeu, j’estime que je pourrais avoir au moins une arme ultime, et ce n’est pas le cas. Les pièces d’équipement sont les mêmes que le premier épisode :
_L'arme : Augmente grandement l'attaque du personnage (peut augmenter/diminuer d'autres paramètres tels que les PV ou la défense).
_Le bouclier : Augmente grandement la défense du personnage (peut augmenter/diminuer d'autres paramètres tels que les PV ou la bravoure).
_Le casque : Augmente grandement la bravoure du personnage (peut augmenter/diminuer d'autres paramètres tels que les PV ou la défense).
_L'armure : Augmente grandement les HP du personnage (peut augmenter/diminuer d'autres paramètres tels que la bravoure).
Si jamais vous vous équipez de plusieurs pièces d’un équipement complet (équipement Genji par exemple), vous recevrez divers bonus qui boosteront votre force. Il existe de nombreuses manières de récupérer des pièces d’équipement : dans des coffres, au magasin, au magasin des mogs, dans le labyrinthe, en combat…
Vous devrez également gérer vos accessoires, il en existe 4 sortes :
_Les accessoires standards qui offre divers bonus (plus de dommages physiques, une meilleure défense…).
_Les accessoires de boost, qui comme leur nom l’indique boostent les performances des accessoires standards d’un certain pourcentage. Pour être effectif, il faut remplir certaines conditions (exemple : votre niveau est entre 1 et 9 => boost X1.5…).
_Les accessoires de bonus, qui vous fournissent un ou plusieurs bonus immédiat mais se cassent rapidement.
_Les accessoires d’échanges, qui vous permettent de récupérer des objets dans le magasin.
Je ne suis pas vraiment fan de ce système d’accessoires qui est disons le un peu lourd. Ce n’est pas intuitif et les bonus ne se font pas vraiment ressentir comparés aux pièces d’équipement. C’est un copié/collé du système du premier épisode. De plus pour augmenter le nombre de slots, il faut échanger des objets rares. Le problème c’est qu’on achète les slots uniquement pour un personnage, il faut donc en acheter autant qu’il y a de personnages. La plus simple manière de gagner des accessoires restent le combat.
Vous avez également la possibilité de gérer votre stock de matérias afin de pouvoir sélectionner l’ordre de préférence de celle-ci. En effet vos invocations ne peuvent être appelées qu’un certain nombre de fois de suite, elles sont ensuite indisponibles le temps qu’elles se rechargent. Cette gestion vous permet donc d’automatiquement changer de matéria lorsque la précédente est déchargée.
Il n’a pas beaucoup changé depuis Dissidia premier du nom. Il se met à jour en fonction de vos acquisitions et de votre argent. Il vous permet de ne pas prendre trop de retard face à vos adversaires. Le magasin est très important car c’est le moyen le plus simple d’obtenir des pièces d’équipement. A noter que certaines pièces puissantes peuvent être équipées dès le niveau 1, ce qui n’était pas le cas du premier épisode. Il y a deux types de pièces d’équipement que vous pouvez acheter, les achats dits normaux en échange d’une certaine quantité d’argent et les trade. Ces derniers nécessitent une pièce d’équipement ainsi qu’un ou plusieurs accessoires, mais offrent généralement plusieurs avantages. En plus des magasins normaux, il y a les magasins des mogs qui vous échangent contre des KP (les points que vous gagnez dans le mode aventure) toutes sortes d’objets : pièces d’équipement, matérias, objets de terrains… Pour récolter des gils, vous devrez soit combattre, soit trouver des coffres.
Le choix des personnages est plutôt bon même si on peut regretter certaines absences. Les nouveaux personnages de Duodecim sont : Kain (FF4), Tifa (FF7), Laguna (FF8), Yuna (FF10), Vaan (FF12), Prishe (FF11), Gilgamesh (FF5) et Lightning (FF13). On fait donc dans la parité parfaite avec 4 filles et 4 garçons. Evidemment tous les autres personnages du premier opus sont présents. Les nouveaux personnages sont plutôt intéressants, même si je regrette pour ma part le choix de Tifa (j’aurais préféré Nanaki ou Vincent, voire Cid) et de Yuna (Auron ou Kimahri auraient été plus intéressants au niveau combat). Kain et Lightning sont d’excellents choix, puisque ce sont deux personnages intéressants dans leur manière d’être et de parfaits combattants. Par contre, aucun méchant de Final Fantasy 13 n’est représenté et je trouve ça plutôt regrettable. On peut comprendre qu’il n’y ait seulement que 8 nouveaux personnages puisqu’ils sont globalement bien exploités et qu’il apporte de la nouveauté en combat, leur style étant unique. A cela s’ajoute le fait qu’il y aura probablement une suite et qu’il faut donc garder des possibilités...
Ce qui est vraiment intéressant ici, c’est que le style de combat change vraiment selon le personnage, ce qui n’est pas toujours le cas des autres jeux de combat. La psychologie des personnages est parfaitement respectée et vous prendrez beaucoup de plaisir à voir évoluer vos personnages préférés. Je trouve d’ailleurs qu’il y a une grosse amélioration à ce niveau là par rapport au précédent épisode. On retrouve ainsi une Lightning froide, un Kain rongé par le doute, un Laguna un peu foufou ou encore un Kefka complètement dingue. Cela dit même si certains passages sont à mourir de rire ou particulièrement bien choisis, certains sont parfois un peu longs. A noter que les doubleurs anglais sont les mêmes que ceux qui ont déjà doublé les personnages dans les épisodes récents (à partir de FF10), on n’est donc pas dépaysé. Bien qu’il aurait été appréciable d’avoir le doublage en japonais, on ne peut nier que globalement un excellent travail a été réalisé à ce niveau (notamment pour Kefka, qui est sublissime).
Le mode story est plus travaillé et plus intéressant que celui du premier épisode. Il est composé de trois parties : 12, 13 et les rapports. La première partie se déroule en 8 chapitres dans lesquels vous incarnez l’ensemble des nouveaux personnages. Cette fois vous évoluez sur une carte du monde ce qui amène selon moi un gros plus. Cette carte du monde vous permet de vous déplacer, de faire une roulade pour aller plus vite, d’attaquer, de ramasser des trésors, des orbes de puissance, de vous rendre dans un magasin de mog et de vous rendre dans des portails. La carte est en 3D et vous êtes libre d’en explorer les moindres recoins même si vous êtes souvent bloqués. Pour débloquer votre chemin, vous devrez combattre des ennemis en vous rendant dans un portail. Un nouvel écran apparaît alors avec une grille similaire à Dissidia premier du nom. Mais heureusement le système bancal de récompenses de l’époque a fait peau neuve.
Pour gagner des KP, il vous suffit de remplir les conditions de KP chance (le plus souvent gagner le combat), et vous gagnerez plus de KP si vous réalisez une chaîne. Pour se faire il suffit de vous situer entre plusieurs ennemis (portée d’une case) ou d’utiliser des bonus de terrain qui vous permettent par exemple de combattre tous les ennemis en diagonale. Il existe de nombreux bonus de terrain avec des effets divers (charge de bravoure*2, assist jauge remplie, ex jauge remplie…). A vous donc d’en faire bon usage pour finir l’échiquier avec un maximum de KP. A noter que vos déplacements sur l’échiquier n’entame plus votre montant de KP, ce qui est bien mieux ainsi. Vous trouverez également des coffres et des matérias sur votre chemin. Il y a également souvent des scènes avec le moteur du jeu pour ponctuer les combats. Il existe deux types de gateway, ceux indispensables pour continuer l’aventure et les autres. Sur la carte sont disséminés plusieurs orbes bonus. Une fois que vous en avez récupéré un certain nombre, vous gagnez un bonus de terrain. Vous pouvez également en acheter au magasin mog. L’histoire 13 reprend le scénario du premier Dissidia (légèrement retravaillé et avec la carte en plus). Enfin les rapports constituent une partie annexe aux modes histoire normaux. Ils vous offrent la possibilité de visualiser certaines scènes inédites et intéressantes ainsi que de participer à plusieurs combats.
Le labyrinthe reprend le principe du colisée de l’opus précédent, mais en l’améliorant grandement. Comme son nom l’indique ce mode est en fait constitué dans un labyrinthe dans lequel vous devez évoluer. Au début du combat vous choisissez un personnage qui ne pourra conserver que son niveau, c'est-à-dire plus d’équipement, de matéria etc… Vous choisissez ensuite votre point de départ et l’aventure commence. Dans chaque pièce, il y a un certain deck de cartes. Une fois entré dans une pièce vous devez choisir une carte parmi votre main (carte trésor, monstre, party, job, bonus…). Dans la majorité des cas, lorsque vous choisissez une carte, celles restantes de votre main passent à la trappe, sauf pour les boss et les party battle. Une carte monstre vous amènera naturellement à combattre un monstre, suite à quoi vous gagnerez des pièces d’or en cas de succès. Une carte trésor vous permet d’acheter un trésor (pièces d’équipement, accessoire, matéria…) contre une certaine quantité d’argent. Une carte party vous permet de recruter un personnage dans votre équipe (max 5 personnages) ou un assist character. Une carte party battle vous engage dans un combat contre plusieurs ennemis à la suite (parfois un seul). Attention cette carte reste en main si elle n’est pas choisie et se renforce (un nouvel ennemi rejoint le groupe d’ennemis lors de chaque tour s’il y a de la place).
Le plus gros défaut du jeu reste sa traduction. Pour faire simple le jeu est en franglais, la moitié en français (les dialogues des personnages) et le reste en anglais (l’aide de jeu, l’équipement, certaines explications). Si bien qu’on passe parfois à côté d’informations importantes qui n’ont pas été traduites. Je trouve que c’est un manque de respect pour les joueurs, le jeu étant au même prix que les autres jeux PSP. Toutefois il est vrai qu’il y a énormément de ligne à traduire pour un jeu pareil. Cela ne justifie pas cela dit cette traduction incomplète. D’autant qu’il est parfois compliqué de comprendre toutes les règles et les principes du jeu en français alors en anglais, n’en parlons pas !
Une fois de plus Square-Enix nous gratifie d’un jeu avec une durée de vie plus qu’honorable. Le mode histoire vous prendra entre 40 et 50 heures de jeu. Mais la durée devient pratiquement infinie avec le mode arcade, le mode labyrinthe ainsi que tous les bonus à débloquer. Le mode qui vous permet de jouer contre vos amis, vous permettra également d’allonger la durée de vie du titre. Il vous faudra quoi qu'il en soit jouer de très nombreuses heures si vous souhaitez débloquer toutes les pièces d'équipement.
Le premier changement qui m’a sauté aux yeux, c’est la rapidité du jeu (en considérant évidemment que le jeu est installé sur la mémory card, ce qui est indispensable pour le confort de jeu). En effet je trouve que les temps de chargement sont rapides et qu’il y a très peu de temps d’attente, les menus s’enchaînent rapidement et il y a peu de temps mort. Au niveau des changements pour le combat, on a parlé de la jauge d’assist qui apporte un réel plus. Il y a également la possibilité de contrer une attaque HP en utilisant le mode EX. On remarquera également que le mode EX est beaucoup plus long à déclencher et que sa puissance a été revue à la baisse. De même les dégats supplémentaires lors de la projection d’un ennemi contre le mur ne sont plus que de 25% (contre 50% auparavant). Au niveau du hors combat beaucoup de choses ont changé. La carte du monde fait son apparition, le système de KP a changé, les magasins de mogs sont apparus, beaucoup d’objets, parfois puissants, sont accessibles dès le niveau 1. Le mode labyrinthe fait son apparition également, les party battles sont également nouvelles…
Le jeu est vraiment complet et il y a de grandes chances pour que celui vous plaise. Il ressemble beaucoup au premier épisode, mais quelques nouveautés sont à signaler comme la carte du monde. De surcroît certains des défauts de l’opus précédent ont été corrigés, ce qui montre bien que Square-Enix porte une attention particulière à ses joueurs. Il est également possible de joueur avec vos amis en réseau comme dans le premier opus, ce qui est fort agréable. Cependant certains points comme l’équilibre du jeu ou sa traduction sont à revoir. On regrette également l’absence totale de risques, avec un jeu qui ressemble fortement au premier Dissidia.
Les plus | Les moins |
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_L'univers Final Fantasy _Les personnages _Le système de combat dynamique _Assist jauge _La carte du monde _Le côté RPG (équipement, invocations...) _La réalisation et la présentation _Le labyrinthe _La durée de vie _Les graphismes et la musique _Les références et les clins d'oeil à la série plus nombreux que dans le premier opus |
_Traduction incomplète _L'absence de certains personnages charismatiques _La fluctuation de la difficulté _Système des accessoires ennuyeux et peu intéressant _Pièces d'équipements trop longues à obtenir _Dialogues parfois trop longs (voire naïfs) |
Les notes ci-dessous sont, comme toutes les notes, subjectives. Il est donc possible que votre opinion diffère et que votre avis soit différent de ce test. Dans ce cas n'hésitez pas à nous en faire part en appuyant sur le lien "Donnez votre avis sur le jeu !". Notez que la note finale n'est pas une moyenne arithmétique des différentes rubriques. Merci à tous les courageux qui ont prit la peine de lire le test.
Angelfire, 17 Avril 2011
Les notes | |
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Graphismes | |
Square-Enix nous démontre une fois de plus leur abitlité à faire des jeux avec des graphismes de qualité. Les personnages sont parfaitement modélisés ainsi que l'ensemble des décors. Un vrai travail de pro ! | |
Jouabilité | |
Le jeu est ultra dynamique, et vous devrez à chaque fois jongler entre les deux types d'attaques que propose le jeu. L'expérience de jeu se renouvelle à chaque fois avec la jouabilité différente selon les personnages que vous possédez. Les nombreuses subtilités du jeu devraient vous tenir en haleine pendant longtemps. | |
Durée de vie | |
La durée de vie de Dissidia 012 Duodecim est colossale. Comptez entre 40 et 50 heures pour l'intégralité du mode histoire et des dizaines d'heures pour les modes labyrinthe ou combat arcade. Vous aurez même l'occasion de combattre contre ou aux côtés de vos amis. | |
Bande son | |
La bande son est intéressante avec de très bons morceaux. On regrettera cependant certains choix de musiques. Cela dit les nouveaux morceaux concoctés pour l'occasion sont excellents. | |
Scénario | |
Une grosse amélioration par rapport à l'épisode précédent. Certes ce n'est toujours pas transcendant et les dialogues sont parfois bien naïfs, mais on a quelque chose de plus consistant. La psychologie et les mimiques des personnages sont parfaitement reproduites, ce qui est un plus non négligeable. | |
Note finale | |
Au final le jeu obtient la même note que le précédent opus, bien qu'il ai des notes supérieures dans tous les domaines. Malgré les améliorations substancielles telles que la carte du jeu, l'assist jauge ou encore le labyrinthe, on reste un peu sur notre faim. Square-Enix n'a pas prit trop de risques, ce qui est regrettable. On a parfois l'impression de jouer à une extension du premier opus. On reste cependant sur un excellent jeu que je conseille à tous les possesseurs de PSP et plus encore aux fans de la saga Final Fantasy qui trouveront à coup sûr leur bonheur. | |
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