Community Day PSP

En ce jour du Vendredi 21 janvier 2011, il m’a été donné l’occasion de jouer à quatre prochaines sorties de Square-Enix sur PSP en avant-première. Je remercie FFFury de m’avoir permis de représenter le site et j’espère que cet article sera à la hauteur du bonheur que j’ai reçu, en apprenant la nouvelle d’une part et en jouant aux jeux d’autre part.
Je vais vous présenter les jeux dans l’ordre dans lequel j’ai joué, ayant pu les essayer environ 30 minutes chacun.

La version présentée était une démo japonaise et ne nous présentant que six personnages jouables : Kuja (FFIX), Warrior of Light (FFI), Tina Brandford (FFVI), Cloud Strife (FFVII), Cain Highwind (FFIV) et Lightning (FFXIII). Les deux derniers cités étant des nouveaux arrivés dans l’univers de Dissidia. Le jeu, d’un point de vue graphique, est encore plus beau que son prédécesseur. Même si les arènes visitées étaient des reprises de ce dernier, l’affichage des textures a été amélioré et le rendue des coups et des impacts beaucoup plus poussés.

Lors de cette démo, nous avons pu tester l’assistance de notre « compagnon d’arme » sans pour autant avoir le choix sur ce dernier. Tout porte à croire que dans le soft complet, cette possibilité sera évidente comme cela l’était avec les invocations du premier opus. D’ailleurs ces dernières étaient absentes de la démonstration. Pour revenir sur les soutiens, ils nous permettaient, selon une jauge propre décomposée en deux segments, d’attaquer la bravoure de l’adversaire (un seul segment, boutons L+○) ou ces HP (deux segments, boutons L+□). Néanmoins l’adversaire peut très bien attaquer vos « assistants » pour les empêcher de le toucher, mais vous laissant alors tout le loisir de venir lui asséner vous-même un petit coup en traître. Les autres touches étant utilisées pour les mêmes actions que l’épisode original.

Cette fois c’était à un jeu complet que nous avons eu le droit d’avoir en mains, et de surcroît tout semble à croire que s’était la version française du jeu. Je tiens avant tous à vous faire part qu’à l’instar de FFTactics sur PSP le jeu sortira en France entièrement en ANGLAIS ! Pour ceux qui ne le sauraient pas encore Tactics Ogre est un jeu de 1995 sur Super Nintendo de Quest et il s’agit donc ici d’un remake de la version originale. De plus, pour rappel, la plupart des développeurs avait été débauché par Square pour faire le fameux FFTactics. Cette version PSP est digne de l’œuvre originale et se permet même le luxe de s’offrir un remake d’une qualité au même niveau, voire meilleure, que le remake de FFTactics sur la même machine. Le jeu s’agrémente également de personnages inédits ainsi que de nouvelles quêtes poussant la durée de vie et la difficulté à son paroxysme. Je tiens à signaler que ce jeu n’est pas recommandé pour les débutants en matière de tactical-rpg mais bien au hardcore gamers qui se doivent de posséder un tel bijou dans leur ludothèque au même titre que le jeu susmentionné.

Encore une démo japonaise et encore une grosse claque dans la figure. Avant de commencer quoique ce soit, je tiens à vous dire une chose : j’étais beaucoup plus impatient de jouer à Dissidia 012 qu’aux autres (et je n’ai pas été déçu), mais maintenant je dois dire que TTB est LE JEU de la PSP. Et donc je vais avoir du mal à rester neutre tellement ce jeu m’a fait une GROSSE impression. Voilà c’est dit. Le jeu est encore une fois le plus beau jeu de la PSP (je dis encore une fois car SE nous repousse les frontières visuel de la console portable à chacun de ces nouveaux jeux). L’ambiance est assez intrigante et les monstres qui surgissent devant vous nous rappellent nos instants passés sur les précédents épisodes de Parasite Eve. Néanmoins nous n’avons pas vraiment affaire à un Survival-Horreur mais à un jeu de tir à la troisième personne dans lequel il faut affronter des hordes de monstres qui vous attendent à chaque coin de rue ou de couloir.

Pour vous défendre, vous avez à votre disposition quatre armes (en tous cas dans la démo) allant du pistolet de base à la mitraillette en passant par le fusil à pompe, plus quelques grenades bienvenue en cas d’attaques massives ou de grosses bestioles un peu trop récalcitrantes. Ces armes sont facilement interchangeables en appuyant sur L plus la touche correspondante à l’arme (∆ pour le flingue par exemple), tout ça s’affichant simplement sur l’écran sans jamais gêner la lisibilité. Malgré tout ça et bien laissez moi vous dire que vous allez mourir assez souvent. Mais alors, vous vous dites que le jeu est trop dur ou mal dosé. Et bien non car notre chère Aya à dans son escarcelle une technique lui permettant de « switcher » à la place d’un de ces camarades (le fameux Overdrive System) à tout moment par simple pression maintenue sur la touche ∆, vous octroyant par la même occasion la barre de vie (pleine) de l’homme que vous venez de sacrifier. Pas de magie dans cette démo mais il semblerait pourtant que la demoiselle puisse en profiter lors du soft complet, de même, le côté RPG n’a pas été dévoilé et je ne saurais vous dire comment l’on monte de niveau ni comment cela se traduit.

Une petite déception quand même sur deux points :
- Il y avait trois sauvegardes dans le jeu dont l’une nous mettait en face de monstres imbattables et qu’il fallait éviter à tout prix à base de tapotage de la touche X qui permet d’enchaîner les roulades et autres esquives pas toujours facilement. Le jeu n’étant pas, à la base, fait pour ça.
- Parmi ces trois sauvegardes une seule nous permet de faire des choix sur quel chemin emprunter, la plupart du temps on a affaire à du linéaire. Mais cette sensation est beaucoup moins forte que dans FFXIII, sans doute parce que nous sommes sur portable.
La touche □ sert à tirer et la touche R à viser (donc le plus souvent on utilise les deux ensembles). La croix directionnelle sert à la caméra, le ○ pour les grenades.

Un jeu entièrement fini est entre mes mains, cette fois-ci et première remarque : il n’y a aucune différence graphique entre cette version et la démo disponible gratuitement sur le PSN. D'ailleurs le peu que j’ai pu voir lors de cette demi-heure de jeu reprenait exactement la démo puisque nous reprenions le jeu à son début. Et là que ce soit sur la jouabilité, la rapidité des personnages et des monstres, l’aspect RPG du titre, les musiques, la gestion des armes ou des magies ; TOUT est identique à la démo, disponible gratuitement sur le PSN pour ceux qui ne suivraient pas. Et mon côté journaliste qui aurait tendance à dire ce que je pense sur ce que j’ai vécu en jouant va devoir s’effacer pour deux raisons :
- Premièrement parce que je n’ai absolument pas aimé ce titre et que je ne voudrais pas laisser mon dégoût l’emporter sur les faits.
- Deuxièmement parce que je ne vois pas l’intérêt de décrire des faits que vous pouvez vous-même expérimenter en téléchargeant la démo. Et aussi parce qu’il est possible qu’un test soit fait sur cette démo et que je vous invite donc à lire.