Ce n'est pas un scoop, Square Enix n'a fait que quelques rares apparitions sur les consoles de Nintendo jusqu'à il y a quelque temps. C'est à cette occasion qu'en 2003, nous avons assisté à un miracle : Un final Fantasy sur Game Boy Advance ! C'est le deuxième Tactics à venir au monde avec le nom légendaire de « Final Fantasy », ce qui bien sûr a grandement contribué à son succès (du moins, à son lancement). Bien sûr, la guerre n'est plus d'actualité à Ivalice, comme il était question dans l'opus originel : Final Fantasy Tactics (sur PS1)... Non, un univers bien plus accessible à été créé pour satisfaire tous les publics. Il est ici question de guerre des clans, d'amitié, de trahisons et autres ingrédients subtilement saupoudrés sur ce chef-d'oeuvre qui a su faire cracher à la Game Boy advance ses dernières ressources graphiques tant le jeu était en avance sur son temps. Du bonheur en cartouche, quoi !
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Pour chaque nouveau volet, Square Enix innove toujours un peu plus pour notre plus grand plaisir, et ce système tranche totalement avec tout ce que l'on a pu connaître jusqu'alors en France. Pour commencer, un système de combat novateur où le déplacement devient primordial contrairement à ses prédécesseurs : en effet le terrain d'affrontement est divisé en cases sur lesquelles sont reparties votre équipe et l'équipe adverse, le tout surveillé de près par un juge (un peu comme un arbitre de basket) qui sera prêt à vous sanctionner si la bataille ne se déroule pas dans le respect des règles établies de façon journalière. La stratégie dans ce jeu n'a donc rien à voir avec les derniers opus. On retrouve également le système des jobs, système qui avait disparu depuis déjà bien longtemps de nos mémoires (hormis une petite apparition dans Final Fantasy X-2)... Ces jobs sont repartis selon les 5 races présentes dans le jeu, ce qui représente un peu moins d'une trentaine de métiers différents, qui contiennent bien sûr, chacun un éventail de techniques variées 100% Square Enixiennes. Ces simples différences offrent au joueur des possibilités de stratégies plutôt impressionnantes, ce qui permet de créer une équipe unique et personnalisée comme il est rare de voir dans l'univers des Final Fantasy. C'est là tout l'intérêt du penchant « tactique ».
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L' autre point à souligner, c'est que contrairement à ses prédécesseurs, on peut très facilement s'identifier au héros (March), un jeune garçon qui a récemment emménagé dans la fraîche ville d' Ivalice, suite au départ de son père. Et c'est ce qui donne à l'univers de ce jeu tant de réalisme, car les protagonistes incarnent des gens ordinaires, dans une école ordinaire, avec des problèmes qu'il n'est, hélas, pas rare de voir dans la vie de tous les jours... Pourtant les personnages principaux (au nombre de 4), vont se retrouver transportés dans un monde que l'on croirait sorti d'un rêve ou il devient commun de rencontrer des créatures extraordinaires, tels des Vangaas ou des Mogs, lors de ses déplacements sur une carte relativement vaste. Qu'il devient alors jouissif de perfectionner pendant des heures chacun de ses personnages au caractère bien trempé pour former ce que tous nous rêvons de qualifier un jour : « d'équipe ultime et parfaite ». Dans ce nouvel univers où les clans s'affrontent et remplissent missions et autres contrats, une mystérieuse reine et son mari, juge suprême, règnent sur le pays d'une main de fer, en se pliant aux bons caprices du prince... C'est dans ce décor qu'un beau matin, March va se réveiller, désappointé et seul. Alors que de nombreux personnages feront leur apparition, notamment MontBlanc (un jeune mog maitrisant la magie noire qui vient en aide au personnage principal lors de son arrivée), les mystères qui composent cette nouvelle dimension seront nombreux et resteront à élucider...
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